Présentation générale
De manière générale, je propose une spatialisation de la poésie et des relations interpersonnelles à travers différentes installations dans lesquelles les notions de langage et du lien sont récurrentes.
Mes recherches prennent souvent forme en images (photographies, dessins) et dialoguent la plupart du temps avec le texte.
Cette notion de dialogue est présente dans tous mes projets.
À travers une vision quelque peu amusée, à la fois distante et frontale, j’observe le quotidien, et le mets en scène en posant et transposant un regard poétique, parfois absurde sur la société.
Le rapport au temps est souvent interrogé, bousculé, détourné, tout comme le rapport au langage.
ll y a l’idée de romancer le quotidien, de créer des images qui laissent la part belle aux divagations de chacun•e•s. Il y a aussi le désir d’intégrer des interstices, de détourner, de (re)mettre en scène en vue d’imaginer de nouveaux dialogues possibles, notament entre l’intime et le public.
Biographie
Diplômée d’un Bac Arts appliqués (1996) et d’un BTS communication
visuelle (1998), Delphine Fabro travaille comme graphiste, d’abord en agence (Angoulême, Paris) puis en free-lance à partir de 2000 (Toulouse).
En parallèle à son travail de graphiste, et diplômée d’un BEATEP de Responsable pédagogique en 2004, elle développe un travail de médiation autour de l’œuvre et des interventions liées aux arts graphiques et plastiques auprès de différents publics dans différents projets et structures (Musée des Abattoirs – FRAC Occitanie Toulouse / Festival Rio Loco ToulouseCentres culturels / Maison d’arrêt de Montauban / associations… )
Depuis 2016, elle développe un travail d’artiste en arts visuels qui a donné lieu à une exposition collective en 2017 au centre culturel Bellegarde à Toulouse autour du conte Peau d’âne, puis une performance dansée au Musée d’art contemporain Les Abattoirs en octobre 2019, en écho à la vidéo Sweet Dreams de Carlos Aires diffusée dans l’exposition ¡Dulces Suenos! (1)
Elle se concentre ensuite sur un projet photographique Retratos Porteños – topographie d’une ville à travers ses habitant•e•s (2) et (3), à Buenos Aires qui a donné lieu à une exposition à l’Instituto Cervantes à Toulouse en 2020.
En 2021, d’autres expositions et installations visibles :
– l’une au Théâtre du grand Rond à Toulouse, constituée d’une série d’illustrations sérigraphiée incluant du texte Loca Primavera.
– et l’autre : Je ne t’ai rien promis et j’ai tenu parole présentée à Faites de L’image en juillet 2021, premières étapes du travail inspirés par les textes de Nicolas Jules, constituées d’une série de tirages photographiques d’installation visuelles et sonores dans l’espace public (Jardin de l’Observatoire à Toulouse)
Le projet Je ne t’ai rien promis et j’ai tenu parole est présenté en janvier/février 2023 à la médiathèque José Cabanis à Toulouse sous forme d’une douzaine d’installations prenant place dans différents interstices de la médiathèque.
(1) https://www.youtube.com/watch?v=KQzxXp3a9-U
(2) https://www.cnap.fr/retratos-portenos-photos-de-delphine-fabro
(3) https://cultura.cervantes.es/toulouse/fr/retratos-porteños.-topograf%C3%ADa-de-una-ciudad-a-través-de-sus-habitantes/132277